Dans l'enfer de la procrastination

Publié le par Kevin-j.

 

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J'aurai sans doute pu vous parler de l'immense satisfaction que j'ai éprouvé à finir un jeu comme VVVVVV, ou encore évoquer en quelques traits subtils de ma plume en verve les splendeur exquises du très réussi Limbo. J'aurai aussi pu me lancer dans un éloge dithyrambique du fabuleux travail exécuté par les deux larrons de la Team Meat en sortant sans doute le meilleur jeu de plateforme de la décennie. Il aurai sans doute aussi été judicieux de ma part de vous communiquer mes déceptions impressions quand au Paris Games Week et ces sous-biatchs toutes droit sorties de l'iquiube (comme on dit dans le microcosme très prisé de la presse vidéoludique).

Sachez cependant que je n'en ferai rien, trop occupé que je suis à trainasser mollement au fond de mon plumard si douillet, un verre de coca zéro posé à mon chevet et un pad entre les paluches, la dernière sortie de Sir Molyneux emplissant d'émerveillement mes yeux ébaubis. Bien évidemment, je vit déjà se profiler à l'horizon une avalanche de commentaires me suppliant de dispenser mon avis éclairé sur les sujets évoqués précédemment, mais que voulez-vous, je ne peux aller à l'encontre ni de ma nature ni de mon éthique.

Demain peut-être, dans mon incommensurable mansuétude, vous donnerai-je en pâture quelques exemple de ma fougue textuelle, écrasant de mon verbe puissant les vagues plumitif en quêtes de reconnaissance d'un bon mot méprisant. Demain sans doute, a moins que l'appel du grand rien ne soit encore le plus fort, ou que quelque obligation professionnelle à visée alimentaire ne me capture dans ses filets.  

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